1. |
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La pluie, le torrent, la boue,le vent, la lave
À qui sauvera le monde hein,
quand l’ambition pue la gloriole,
le décor est planté
la mèche, allumée
la scène,le théâtre... bientôt cramés
alors j’me laisse contempler le piège
La pluie, le torrent, la boue,
le vent, la lave,
et mon lit de cailloux - caillasse
la pluie, le torrent, la boue,
le vent, la lave,
et mon lit de cailloux
j’veux plus bouger - facilité
j’peux plus bouger - facilité
j’laisserai rien derrière moi,
j’suis trop déçu, déçu, déçu
De ce qu’on est devenu
j’laisserai rien derrière moi,
j’suis trop déçu, déçu
de ce qu’on est devenu
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2. |
Que de Chemins Minables
04:15
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Que de chemins minables
Au cirque des joies, j’me rappelle
l’enfant naïf, et souriant
des journées qui filent sans contre-temps
les couleurs sont belles
les émotions sincères
au loin - pourtant
un tremblement
Visage coupé, regard de glace
Au fond des yeux... la disgrâce
face à mes choix,
que de chemins minables
l’innocent devenu coupable
Alors coupons nos langues
et cessons d’avancer
j’comprends l’histoire, le schéma, la toile
ni solitude, ni foule, n’y fera
Alors courbons le dos
et soyons apaisés
j’comprends l’histoire, le schéma, la toile
ni solitude, ni foule, n’y fera
Qu’importe la voie
changer le monde ou pas :
mourrons sans hommage
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3. |
De Pisse et d'Orgueil
05:54
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De pisse et d’orgueil
Rien n’est jamais vraiment silencieux ici
j’me tue à attendre que tout stagne
ça pue la pisse et l’orgueil
j’me vois la tête sous terre
à chercher l’apaisement, la douceur
Care-toi bien au fond... ton respect
Sentir le vide
contempler le rien
s’oublier, jusqu’à tomber
s’extirper, jusqu’à rêver
Mais dehors
le recueil du mal-être de nos vies
embrumés, tourbés, vif danger
et arrogants, prétentieux, méprisants
Sentir le vide
et contempler le rien
s’oublier, jusqu’à tomber
s’extirper, jusqu’à rêver
mais dehors la nuit
tous les hommes sont gris
J’regarde la folie d’ces mecs
mais y’a trop d’orgueil
j’me rappelle
de l’enfance, de l’espoir,
l’insouciance !
mais la ville, dehors
la ville...
Mais la ville, putain !
l’odeur de mort
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4. |
Bâtards égarés
03:54
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Bâtards égarés
j’sens plus de désir ni le besoin, ni tentation
j’suis libéré c’est comme survoler
au dessus des toits, la nuit
(tous les hommes sont gris) alors, j’observe
J’ai le sentiment d’avoir pris
tous les plaisirs senti tous les parfums
bu tous les vins
j’ai le sentiment d’oublier
tous mes désirs et j’sens mon corps s’relâcher
quoi de plus ?
Arrogance ! J’mate, j’mate
et j’suis déçu, déçu, déçu de ce qu’on est devenu...
Chercher reconnaissance
même dans sa propre foi
Fausse bienveillance
Alors, j’observe,
les bâtards... égarés...
Enchaînés dans un triste carcan
précipités - vers un trou béant
j’les vois s’agiter, tels des pantins
à chercher sens et profit
J’ai le sentiment d’avoir pris
tous les plaisirs
senti tous les parfums
un puits sans fond
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5. |
En Flammes
06:36
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En flammes
Le décor est planté, le théâtre... cramé et j’glisse
sur le siège pour brûler en paix, j’suis juste
trop sensible pour faire comme si pas assez ivre
pour vivre ainsi...
J’pense pas à demain ni trop à hier, je prends
et j’oublie. J’pense surtout pas à demain,
je prends et j’oublie, et j’tourne et j’tourne
dans le bocal (mais je) fatigue…
Cercles fermés, pensées figées
j’sens qu’on ira pas plus loin
j’sens qu’on sera moins certains
j’sens qu’on croira toujours
j’sens qu’on a fait le tour
j’peux pas dormir j’peux pas mourir
j’peux pas m’enfuir j’veux plus subir
j’veux plus sourire
j’peux pas dormir, j’peux pas mourir
j’peux pas m’enfuir, j’veux plus subir
j’peux plus... j’peux pas m’enfuir j’veux pas...
j’veux plus subir j’veux plus sourire
j’peux pas mourir j’veux plus subir
j’peux plus sourire
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6. |
Soit
08:29
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Soit
Criblée d’aiguilles
comme ruée de coups
ces migraines absolues
ces muscles atrophiés
des journées fanées
bientôt tombera cette triste épée
alors
j’m’y prépare depuis trop longtemps
j’y pense bien trop souvent
j’projette ce moment chaque jour
de plus lourd
alors
la tête sous terre, j’essaie d’oublier
la tête sous terre, j’essaie d’oublier
mais ta présence m’y replonge
c’est bien trop dur
ces raideurs de pierre
alors oui, j’comprends
quand plus rien (ne) te retient
j’pense déjà à l’après, des souvenirs
des sons, des odeurs, les beaux moments,
même les meilleurs
mais on n’oubliera pas la sentence
la sentence, la sentence...
Partir humble, droit, carré
et sans faute de goût, avec dignité
ta volonté : dévaste-toi
Et même si on doit tous crever
ça fait chier, ça fait chier
j’ai voulu te soigner, t’apaiser
mais ces migraines absolues...
dévaste-toi
Paix aux vivants - gloire aux absents
gloire, gloire !
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